Une brève histoire de yoga
Dernière mise à jour : 16 nov. 2019

Le yoga trouve ses origines en Inde, il y a plus de 2'000 ans. Les premiers écrits qui le mentionnent font état d’une expérience permettant de se détacher de son mental, afin de découvrir sa nature profonde. L’objectif du yoga traditionnel se définit comme une quête d’unité (yoga signifiant union) : unité avec son Soi mais également avec l’Univers. En remontant dans la brume du passé, le yoga de l’époque était essentiellement pratiqué par des sages et était alors considéré comme une démarche méditative, où le travail de respiration et les asanas étaient un moyen de préparer le corps à l’immobilité. La pratique des asanas n’était donc qu’une fraction dudit yoga. Dans les Yoga sutras, un des textes fondateurs, Patanjali définit les 8 branches du yoga (ou asthanga yoga) : des principes éthiques (Yama et Niyama), la pratique des postures (Asana) et de la respiration (Pranayama), l’écoute intérieure (Pratyahara), l’exercice de la concentration (Dharana), la méditation (Dhyana) et l’état d’unité (Samadhi).
Le yoga que nous connaissons aujourd’hui s’imprègne, certes, de l’héritage indien, mais a grandement évolué en se mélangeant à d’autres cultures et mouvements incluant la culture physique du 19ème siècle. Les asanas prennent alors une importance grandissante dans une société en quête de mouvements (développement du fitness). De nombreux asanas sont ainsi engendrés par la fusion entre le yoga et la gymnastique.
Mais avons-nous perdu le sens du yoga pour autant ? Afin d’atteindre cet état d’unité (Samadhi) il faut en premier lieu être bien dans son corps. Alors que la plupart d’entre nous passons nos journées enchainés à un siège, comment pouvons-nous espérer trouver
« l’illumination » alors que notre corps crie à l’aide ? Le yoga devrait en premier lieu réconcilier l’homme avec son enveloppe physique. La mise en avant des postures et de la respiration ne fait que répondre aux besoins de notre temps : un appel au mouvement du corps et au calme de l’esprit. Être bien avec soi conduit alors à être mieux avec les autres. Et les pièces du puzzle prennent alors tout leur sens…